Dès le début l'artiste ne s'y était pas trompé
qui avait installé son atelier à la lisière entre la médina
et la cité moderne. De sa terrasse, il pouvait apprécier et jouir
de la confrontation entre ces deux mondes, la vieille ville avec le dédale
des ruelles, véritable Orient miniature, et le Tunis mondain et artificiel
de la société coloniale. Sans véritablement trancher avec
ce dernier, il est clair que ses préférences allaient à
la première.